9 juillet. La flottille de MED-TYRRHENIA est à présent de retour au port, à part quelques uns qui prolongent par quelques jours de cabotage dans les eaux de la région Sud.
Ce n’est pas moins de quatorze bateaux qui sont partis début juin, pour une large boucle autour de la mer Tyrrhénienne.
Après avoir rallé le sud de la Corse, les bateaux se sont dirigés vers la côte Est de la Sardaigne, puis le Nord Sicile, avant de rejoindre l’Italie continentale entre la baie de Sorrente et la Toscane. Au programme, l’archipel de la Maddalena, les îles Eoliennes, un rapide passage par les Îles Pontines, et enfin l’archipel Toscan.
Comme c’était prévu dès le départ, ce programme nominal a permis des adaptations, en fonction des contraintes et desiderata des uns et des autres : Tiaré a parcouru l’ensemble de la boucle avec une semaine d’avance sur les autres, Cybele, Caramote et Mamtad se sont limités à la Sardaigne, Loch Maria a rallié directement la Sardaigne à Naples, Phileas a prolongé par un tour de Sardaigne avant de rejoindre le groupe à l’Ile d’Elbe…
La moitié de la flottille (Asterix, Chesapeake, Deo Gratias, Horace, Pantoufle, Same Same, Walkyrie) a néanmoins parcouru l’ensemble de la boucle, qui se mesure avec 1350 miles en plus au loch de Pantoufle.
Élément déterminant de la réussite, les échanges quotidiens avec Jean-Christophe Gillion, qui nous a accompagné de toute sa compétence, de son savoir-faire en matière de prévisions météo et de routage, sans parler de son amitié et de sa formidable disponibilité.
Nous voici à présent de retour, avec la tête pleine d’images et de paysages : les mouillages fabuleux de la Maddalena ; la masse de l’Ile Tavolara (l’Ile du Docteur No, dans un des premiers James Bond) ; les formidables falaises et grottes du Golfe d’Orosei ; les contrastes de la Sicile ; les îles Éoliennes, où on imagine Vulcain pousser les feux de ses forges ; Ponza et les Îles Pontines, dont les étonnants paysages justifieraient à eux seuls d’y passer beaucoup plus de temps ; les eaux cristallines de la superbe petite île de Giglio ; avant de retrouver l’activité et le poids de l’histoire sur Elbe ; et de terminer par un des mouillages les plus sauvages sous les falaises inhospitalières de l’île de Capria.
Une belle équipée nautique, marquée par l’amitié et la solidarité, qui nous laisse bien des souvenirs…