L’astuce naturelle qui fait fuir les rats du compost : découvrez comment ça marche

Mike cnmt
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Votre compost est-il devenu l’auberge espagnole des rongeurs du quartier ? Avant de sortir le flambeau ou de vous inscrire aux Chasseurs Anonymes, découvrez les astuces naturelles qui font fuir les rats, sans violence ni produits douteux. Entre réalité, utilité et quelques précautions simples, adoptez une vision apaisée (et efficace !) pour cohabiter ou éloigner ces petits visiteurs.

Pourquoi les rats aiment-ils tant votre compost ?

Il n’est pas rare de croiser un museau effilé et deux yeux vifs en ouvrant votre compost. Pas de panique ! Contrairement aux mythes, ce n’est ni un drame ni une surprise. Deux espèces de rats fréquentent les jardins : le rat brun, appelé surmulot, très présent partout, et le rat noir, plus rural et amateur d’endroits secs en hauteur. Mais c’est surtout le surmulot, adepte des zones humides au ras du sol, qui affectionne nos composteurs.

Pourquoi un tel intérêt ? Le compost est pour eux un buffet à volonté : omnivores, les rats sont attirés par ce que vous y déposez (surtout si ça fleure bon la cantine municipale !). À cela s’ajoute la douce chaleur qui règne au sein des déchets en décomposition, surtout à l’automne lorsqu’un abri douillet est particulièrement recherché. Cerise sur le gâteau, un tas sec et rarement remué est bien plus attractif qu’un compost humide et fréquemment aéré.

Des locataires pas si nuisibles… et rarement envahissants

Un ou deux rats dans le tas ? Rien d’alarmant ! Leurs galeries aèrent et mélangent le compost, facilitant le travail des décomposeurs et accélérant la transformation des déchets les plus coriaces. Pas de panique côté reproduction : le rat adapte sa descendance aux ressources disponibles. Il n’y aura donc jamais plus de rats que ce que votre compost peut loger et nourrir. Aucune prolifération fulgurante à l’horizon, surtout si vous appliquez les précautions listées plus bas.

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Quant à leur réputation de vecteur de maladies, remettons les choses en perspective. La peste (transmise autrefois par la puce… du rat noir, dorénavant chassé des villes par le rat brun) a (heureusement) déserté l’Europe. Pour la leptospirose, moins de 1000 cas sont enregistrés par an en France métropolitaine, la plupart liés à l’eau douce ou au contact professionnel. Bref, sauf allergie aux museaux pointus, il y a peu à craindre.

L’astuce naturelle : rendez votre compost inhospitalier (pour les rats)

  • Évitez certains déchets : ne jetez pas viandes, poissons, pâtes, riz cuits, fromages, plats préparés ou pain (de toute façon déconseillés). Si vous mettez des épluchures de fruits/légumes, enfouissez-les pour limiter les odeurs.
  • Installez un grillage anti-rat à maille fine: placez-le tout autour et surtout sous le compost. Une plaque métallique perforée convient aussi. Les silos en bois/plastique n’arrêtent pas les rats (qui rongeront même du plastique !).
  • Aérez et humidifiez régulièrement le tas : double effet kiss cool ! Vous accélérez la décomposition et rendez le « logement » nettement moins confortable à vos visiteurs. Un compost remué et humide ne retrouve pas grâce à leurs yeux.
  • Éloignez le silo du poulailler (ou de ses céréales et restes) pour éviter d’offrir buffet et hébergement sur un plateau.
  • Faites appel à votre chat : petit prédateur adorant les chasses improvisées au jardin, il découragera l’installation prolongée des rats.
  • Litière usagée ? Compostez-là… sous conditions : si elle est biodégradable, elle ira au compost mais privilégiez l’usage du produit uniquement pour des massifs de fleurs, pas pour le potager (sauf compostage en silo à température élevée).
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Et attention : l’utilisation de poison est fortement déconseillée. Non seulement vous mettriez en danger hérissons, chats et oiseaux, mais vous risqueriez en prime de contaminer votre compost. Si la cohabitation tourne au cauchemar, mieux vaut faire appel à un professionnel.

Le vivre-ensemble… ou la méthode douce

Pour les âmes sensibles, il existe la méthode douce : un piège à trappe avec des graines permet de déplacer l’intrus… jusqu’à la prochaine fois, car les rats sont rusés ! Et souvenez-vous : outre les rats, le compost abrite orvets, hérissons, musaraignes et autres précieux alliés du jardinier.

Finalement, tout est question d’équilibre : savoir tolérer l’utilité discrète des rats, ou, si la phobie l’emporte, les chasser sans violence, grâce à ces astuces 100% naturelles et à la portée de tous. Le compost, c’est la vie ! Mais de préférence, pas tout le bestiaire au complet.

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