Ce ne sont pas moins que 19 bateaux qui ont participé à la croisière du solstice 2024, chacun adaptant son trajet au sein du programme prévu, en fonction des contraintes et desiderata de son équipage. Certains avaient prévu de rentrer après quelques jours, d’autres ont été contraints de raccourcir leur périple. C’est bien la caractéristique principale de ces virées du mois de juin, organisées maintenant depuis quelques années : fournir un programme nominal à partir duquel chacun peut adapter sa propre navigation, en fonction de ses envies et de ses possibilités.
Caractéristique principale de cette année, une météo bien moins estivale que d’habitude : il a fallu attendre les derniers jours pour pouvoir se baigner dans des eaux d’au moins 22°, et certains jours ont connu des navigations dignes d’un automne breton pluvieux.
Mais la magie des paysages est toujours là, ainsi que la convivialité entre bateaux et équipages, au grès des rencontres dans les différents mouillages et ports.
A souligner l’excellent accueil que nous a réservé le Yacht Club de Monaco, les dix bateaux du CNMT entrant en ligne de file pour rejoindre les emplacements désignés, notamment le quai d’honneur, libéré tout spécialement par le YCM des yachts de 25 m et plus qui y relâchent habituellement.
Si seulement trois bateaux ont pu poursuivre jusqu’à la baie de Naples, une dizaine se sont retrouvés à Ostie (port de Rome) après quelques jolis mouillages dans les iles toscanes.
Ceux qui ont pu poursuivre dans l’archipel des iles pontines ont pu apprécier les paysages et le charme de ces iles volcaniques aux côtes très découpées.
Toscanes ou pontines, des iles que nos amis italiens savent faire vivre malgré leur taille et leur isolement, nous y réservant un acceuil sympathique et bienveillant.
Une mention particulière pour notre escale dans le vieux port de Ventotene, que Néron a fait creuser dans la roche pour pouvoir recevoir les galères transportant les romains qu’il souhaitait exiler (dont sa propre épouse…). On n’imaginait pas pouvoir faire entrer nos bateaux dans un espace aussi réduit !
Au total un peu plus de 900 miles au loch de Pantoufle, avec de beaux mouillages et de belles escales, quelques jours passés dans des ports pour éviter des conditions trop musclées. Sans oublier une traversée en « mode orangina » (secouée) entre Menton et le golfe de la Spezia.
Merci à tous les participants pour la bonne humeur et la convivialité des échanges ; et, une nouvelle fois, tous nos remerciements à Jean-Christophe Gillion pour son accompagnement attentif, sa présence bienveillante et ses formidables capacités pédagogiques.