4 heures de vol suffisent : découvrez les plages canariennes de rêve à couper le souffle

Mike cnmt
Published on

Envie de plages de rêve sans traverser la moitié du globe ni exploser la tirelire ? À seulement 4 heures de vol de la France, les Canaries déroulent un éventail de plages inoubliables, du sable doré au noir volcanique, sous un soleil éternel. Et si, pour une fois, l’exotisme rimait avec proximité ?

Archipel des Canaries : des îles pour tous les goûts… et tous les maillots

Situées au large du Maroc, dans l’océan Atlantique, les sept îles principales de l’archipel (Tenerife, Lanzarote, Fuerteventura, Gran Canaria…) et une ribambelle d’îles secondaires abritent de véritables trésors pour amateurs de farniente, randonneurs épris de panoramas lunaires ou tribus en quête de calme turquoise. Bercées par les alizés, ces îles d’origine volcanique offrent des températures clémentes allant de 19 à 25 °C toute l’année. Pas de jaloux sur le goût du sable : ici on décline le blanc, le doré, le noir, le cuivré… Bref, la Canarie est polymorphe, et il serait dommage de ne pas s’y attarder!

Tenerife, la chouchoute : criques volcaniques et plages dorées

Impossible d’aborder les Canaries sans parler de Tenerife, île préférée des Français (et de nos cousins d’outre-Rhin). Sur plus de 350 kilomètres, elle déroule plages de sable fin, côtes sauvages et falaises anthracite. Les randonneurs s’en donneront à cœur joie dans son arrière-pays volcanique, tandis que les adeptes du farniente succomberont à la playa de Benijo, au nord. Cette crique isolée, protégée par les Roques de Anaga dans le Parc rural d’Anaga, est un spot de rêve pour naturistes et kitesurfeurs ; le soir venu, les montagnes s’enflamment de nuances flamboyantes sous le soleil couchant. Attention : pour y accéder, il faut arpenter un sentier muni de marches—ce n’est donc pas le coin le plus accessible aux poussettes et autres roues hésitantes !

Vous aimerez aussi :  77 ans seul face à la mer : “La solitude, elle me pèse pas du tout”

Tenerife recèle aussi quelques plages artificielles, à l’image de la playa de las Teresitas à Santa Cruz, recouverte de sable importé du Sahara. Bordée de palmiers et dominée par le volcan Teide, elle fait la joie des familles locales chaque week-end.

  • Où dormir ? L’hôtel rural Nivaria à La Laguna, classée UNESCO, propose une déco façon maison de famille et un restaurant avec produits bio de leur ferme, à partir de 62 € la nuit.
  • À table ? Direction un guachinche pour déguster une soupe ropa vieja ou du cherne, poisson blanc local – ne ratez pas Los Gomez (15 à 20 € par personne).

Grand écart d’îles : de El Hierro la sauvage à Lanzarote la lunaire

Cap sur El Hierro, minuscule île à 2h30 de bateau de Tenerife, où les plages se font rares mais précieuses ! La cala de Tacorón, près de La Restinga, séduit par son sable noir, ses eaux calmes toute l’année et ses piscines naturelles taillées dans la roche volcanique : le bonheur des plongeurs. Pour séjourner, pensez auberge ou appartement (Ablancas à partir de 282 € les 3 nuits). Et côté table ? Direction Casa Juan pour une soupe de fruits de mer que toute l’île s’arrache (18 à 22 €).

Lanzarote, quant à elle, a inspiré Houellebecq, Jacquemus et Almodóvar… rien que ça ! L’île, classée réserve de biosphère, offre la sublime playa de Papagayo : sable cuivré, baie abritée, eaux tranquilles, idéale pour les familles (péage d’accès à la piste de 3 €). Où poser sa valise ? Essayez El Caleton del Golfo, déco signée César Manrique (95 €/nuit). Pour un dîner volcanique, poussez la porte d’El Diablo, perché sur le cratère de Timanfaya, où les viandes grillent à la chaleur des entrailles de la Terre (20 à 24 €).

  • Aller à Lanzarote : Paris-Lanzarote dès 118 € A/R avec EasyJet, Volotea, Iberia ou Transavia. Nombreux ports et ferries vers La Graciosa et les autres îles.
Vous aimerez aussi :  Ni robe ni short classique : 10 pièces de plage à adopter en ville cet été

Fuerteventura et Gran Canaria : dunes, doré et grand vent

Fuerteventura, l’île la plus orientale, promet des plages sauvages à perte de vue. Teenagers, surfeurs, familles ou aventuriers… tout le monde y trouve son compte. La playa de Cofete, joyau dunaire, se mérite : prévoyez 4×4 et patience pour 50 minutes de route chaotique au départ de Morro Jable. Au bout, une plage dorée battue par les vagues et surveillée par les montagnes de Jandía (« la fureur de l’Atlantique ») qui incitent à la prudence pour la baignade.

  • Vols directs Paris–Fuerteventura : 3h50, dès 159 € (Transavia, Iberia, Vueling)
  • Où loger ? El Cabo de Casa Marcos conjugue pierres apparentes et calme rural pour 70 € la nuit.
  • À la carte : Casa Marcos 2.0 régale avec une vraie cuisine canarienne revisitée (25 à 30 €/pers.).

Gran Canaria, dotée d’une diversité étonnante entre plages de sable et falaises vertigineuses, voit sa playa de Maspalomas étirer ses dunes dorées à perte de vue – prévoyez le parasol, il n’y a pas un brin d’ombre. Pour l’hébergement, Don Gregory By Dunas (à partir de 212 € les 2 nuits) propose vue mer et piscine. Côté saveurs : Le Sens, dans l’urbanisation Salobre Golf, fait chauffer les cuisines pour 30 à 40 €.

Petit rappel juridique : aux Canaries comme ailleurs en Espagne, la nudité est parfaitement légale sur tout lieu naturel, dont la plage ! En ville, c’est non, mais rien n’interdit de randonner nu(e). Évidemment, on privilégiera les plages moins fréquentées si l’on veut tenter l’expérience sans choquer Tata Martine.

Conseil d’initié : Les Canaries, c’est l’assurance d’une escapade ensoleillée et dépaysante sans avoir à changer de fuseau horaire. Alors, prêt à larguer les amarres pour le paradis… à portée d’ailes ?

Vous aimerez aussi :  Ni sable ni galet : voici tout ce que la loi interdit de ramasser sur la plage

Laisser un commentaire