Les pires erreurs à éviter absolument en avion, selon ceux qui y travaillent chaque jour

Mike cnmt
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Prendre l’avion, pour beaucoup, c’est déjà une aventure. Mais pour ceux qui y travaillent tous les jours, c’est un défi permanent : faire cohabiter centaines de passagers dans un tube pressurisé, à des milliers de mètres d’altitude… le tout sans s’arracher les cheveux (ni ceux des autres). Alors, quelles erreurs faut-il absolument éviter pour ne pas se transformer en cauchemar ambulant ? Ce sont les hôtesses et stewards eux-mêmes qui lèvent le voile : voici leur florilège, aussi authentique qu’éclairant !

La politesse à bord : une denrée rare ?

Le palmarès des erreurs démarre fort avec un incontournable : le manque criant de politesse. Juliette, hôtesse de l’air de 28 ans, évoque ces voyageurs qui, pour un verre d’eau, agitent leur gobelet sous son nez sans même détourner un regard de leur film, ni un mot, ni un sourire. Pour Matthew, steward de 22 ans, l’affaire est claire : « certains entrent dans l’avion en brandissant leur carte d’embarquement, ou demandent leur siège sans dire bonjour ». L’avion, c’est peut-être un terrain propice au stress, mais un simple « bonjour » n’a jamais eu d’effets secondaires !

Cette impolitesse s’étend parfois à des sommets d’indifférence : des réponses lapidaires du type « oui » à la célèbre question « thé ou café ? », ou encore le passager qui hurle sa commande sans ôter ses écouteurs, parce qu’enlever un AirPod semble être un geste insurmontable à 10 000 mètres d’altitude. Pourtant, ne l’oublions pas, l’équipage est en chair, en os… et doté d’oreilles sensibles.

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Ce n’est pas le café du coin (ni le salon VIP…)

Certains se croient tout permis une fois installés dans leur fauteuil. Il y a ceux qui font fi des consignes de sécurité et n’hésitent pas à quitter leur siège bien avant l’arrêt complet de l’avion, ou à s’inviter en classe premium discrètement – mais, comme le rappelle Matthew, « on le sait tout de suite » et la carte d’embarquement est vite réclamée.

Les demandes extravagantes sont légion, du couple en lune de miel qui espère une bouteille de champagne offerte, à celui qui tente de négocier une place en première. « Ce genre de comportement n’arriverait pas au restaurant », constate Juliette. Certains découvrent aussi trop tard le principe du low-cost et s’offusquent qu’un café ou un verre de vin soit payant, n’hésitant pas à faire des scandales ou à traiter l’équipage de « crevards » pour un café à 2,50 €…

Pour éviter toute déception (et des scènes de théâtre), il suffirait, selon Matthew et Juliette, de bien lire les conditions avant d’acheter son billet. Parce qu’en plus du service, les membres d’équipage sont formés à des situations complexes : évacuer un avion en 90 secondes, aider un accouchement, réanimer un passager… Bien plus qu’un simple plateau-repas !

Hygiène et espace clos : la recette du malaise

On ne vous apprend rien en disant que l’hygiène se vit différemment selon les personnes. Mais l’avion, c’est un espace confiné où tout se partage… même les odeurs ! Juliette confie : « Beaucoup de gens sentent mauvais », que ce soit après enchaînement de vols ou randonnée sans passage à la douche. Le sommet de l’horreur ? Ceux qui retirent leurs chaussures, laissant leurs voisins suffoquer. Mention spéciale à l’incident où, excédé, un passager a emporté les chaussures du malchanceux au bout du couloir… pour les arroser généreusement dans les toilettes.

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Matthew reste marqué par les passagers pieds nus : sur le sol de l’avion (fréquenté par 400 personnes), jusque dans les toilettes. « C’est nettoyé avant chaque vol, mais il n’y a rien de plus sale ». Certains changent même leur bébé sur les sièges, au vu et au su de tous, transformant la cabine en crèche improvisée. L’équipage doit alors rappeler, à grand renfort de diplomatie, que des tables à langer se trouvent aux toilettes.

Les incivilités y atteignent aussi des sommets : entre ceux qui oublient de tirer la chasse, d’autres qui jettent lingettes, tampons ou couches dans les tiroirs de rangement au lieu de la poubelle (bien visible à gauche), chaque escale est une chasse (d’eau) au trésor.

Piqures de rappel (et autres bêtes à bord)

L’alcool aussi fait des siennes à bord. Beaucoup de passagers apportent leur bouteille en douce… C’est interdit ! Avec l’altitude, un verre d’alcool équivaut à trois, affirme Matthew. Après quelques verres, certains deviennent incontrôlables, forçant l’équipage à sortir la fameuse lettre d’avertissement (qui promet douceur ou accueil musclé par la police à destination).

Et puis il y a les éternels optimistes, propriétaires de chat ou petit chien qu’ils tiennent absolument à sortir de leur cage « parce qu’il est gentil ». Question d’hygiène, de sécurité et d’allergie. L’équipage insiste, mais reçoit toujours la même réponse…

Enfin, certains rituels font rire (un peu jaune) les pros du ciel : ceux qui frappent la carlingue « pour porter chance » et les applaudissements à l’atterrissage, que Matthew compare à « applaudir la caissière après un passage en caisse ».

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En guise de conclusion : voyager en avion, c’est avant tout une question de respect des autres… et de bon sens. Suivre ces simples conseils, c’est s’assurer de voyager plus zen, et d’éviter de finir dans les anecdotes croustillantes du personnel navigant. Bon vol !

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